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Chapelles et croix
Le long des routes flamandes
Partout en Flandre, on voit des chapelles de toutes les dimensions et formes. Elles ne furent pas érigées par l’Église, mais par les croyants. On venait y vénérer un saint, prier, implorer la guérison, brûler des cierges, commémorer les défunts... La frontière entre la croyance et la superstition était floue. Cette dévotion populaire constituait une partie importante de l’ardeur religieuse des gens ordinaires.
À chaque carrefour sa croix
Sur les anciennes cartes, on voit que jadis presque chaque carrefour de Flandre avait sa croix. Celles-ci devaient notamment protéger du malheur. Autrefois, les gens pensaient en effet que des esprits erraient aux carrefours. À proximité de pareille croix, on était en sécurité comme dans l’église. Les croix avaient également un objectif pratique. Elles servaient de point d’orientation, de délimitation et d’arrêts pour les processions. Les croix marquaient en outre les haltes pour ceux qui portaient les cercueils jusqu’à l’église. D’autres croix le long de la route rappelaient un événement, comme un décès, ou étaient placées en signe de gratitude ou d’espoir.
Bon à savoir
Une croix en guise de punition
Jusqu’au 17e siècle, un juge pouvait obliger un meurtrier à ériger une croix dans le cadre de sa peine sur le lieu du meurtre pour se réconcilier avec les proches de la victime. Une telle croix est baptisée croix de réconciliation. À partir du 19e siècle, les proches placèrent souvent eux-mêmes une croix ou un autre élément de commémoration en guise d’hommage.
Elément pour enfant
Croyance ou superstition?
Chaque personne a ses propres convictions. Certaines croient en Dieu, d’autres pas. Il y a plus de 100 ans, la plupart des gens étaient croyants. Ils allaient prier ou brûler un cierge à la chapelle ou près d’une croix quand ils étaient tristes ou avaient besoin d’aide. Sais-tu ce que croire signifie? Comment t’es-tu forgé tes propres convictions?

Wegkapellen und Kreuze
Entlang flämischer Straßen
Überall in Flandern sieht man Kapellen in allen Größen und Formen. Nicht die Kirche, sondern die Gläubigen selbst haben sie errichtet. Sie haben dort einen Heiligen verehrt, gebetet, Heilung erfleht, Kerzen angezündet, der Toten gedacht usw. Dabei war die Grenze zwischen Glauben und Aberglauben fließend. Diese Volksfrömmigkeit war ein wichtiger Teil des religiösen Erlebens einfacher Menschen.
Jeder Kreuzung ihr Kreuz
Auf alten Karten sieht man, dass einst an fast jeder Kreuzung in Flandern auch ein Kreuz stand. Diese sollten unter anderem vor Unheil schützen. Früher glaubten die Menschen nämlich, dass an Kreuzungen Geister umherirrten. Bei einem solchen Kreuz war man sicher, so wie in der Kirche. Die Kreuze hatten auch einen praktischen Zweck. Sie dienten als Orientierungspunkt, als Grenzmarkierung und als Haltepunkt für Prozessionen. Wurden Verstorbene zur Kirche getragen, dienten die Kreuze den Trägern auch als Platz zum Ausruhen. Andere Kreuze entlang der Straße erinnerten an ein bestimmtes Ereignis wie einen Tod, oder waren aus Dankbarkeit oder Hoffnung aufgestellt worden.
Wissenswertes
Ein Kreuz als Strafe
Bis ins 17. Jahrhundert hinein konnte ein Richter einen Mörder verpflichten, als Teil seiner Strafe ein Kreuz aufzustellen. Der Täter musste an der Stelle des Mordes ein Kreuz zur Versöhnung mit den Angehörigen errichten. So ein Kreuz heißt Sühne- oder Mordkreuz. Seit dem 19. Jahrhundert errichten Angehörige oft selbst ein Kreuz oder sonstiges Gedenkzeichen als Ehrenerweisung.
Kinderelement
Glaube oder Aberglaube?
Jeder hat seinen eigenen Glauben. Manche Menschen glauben, andere dagegen nicht. Vor mehr als 100 Jahren glaubten die meisten Menschen hier an Gott. Bei Kapellen oder Kreuzen haben sie gebetet oder eine Kerze angezündet. Das taten sie, wenn sie traurig waren oder Hilfe brauchten. Weißt du, was Glauben ist? Warum glaubst du, was du glaubst?